Amélioration  d’un tube à dessiner

 

Le tube à dessiner que l’on trouve sur certains microscopes est une adaptation de la chambre claire brevetée en 1806 par WH Wollaston.

Il permet de dessiner facilement des images microscopiques en superposant optiquement le sujet à dessiner et  la feuille sur laquelle on trace le dessin.

 

Il semble cependant que les constructeurs de ce dispositif n’aient pas prévu des paramètres adaptés à l’usage qu’en font les mycologues. En effet, sur notre microscope de labo, par exemple, 10 divisions de l’oculaire correspondent à un segment d’environ 1 cm sur le papier. Il est ainsi difficile d’obtenir un tracé correct pour un objet d’une dizaine de microns.

Certains mycologues ont contourné cet inconvénient en surélevant de microscope d’une cinquantaine de centimètres pour agrandir l’image sur le papier. Cet artifice est efficace mais peu commode pour la simultanéité de la visée et du tracé.

 

Nous avons pallié cet inconvénient en imaginant un complément optique pour le tube à dessin existant.

Matériel :

- tubes et colle PVC,

- lentille divergente (environ -20 dioptries, récupérée sur l’oculaire d’une lunette de Galilée).

- vernis alcool noir mat

 

Le dispositif est ajouté par pincement à l’entrée du tube à dessin.

(Il convient, en observant une feuille quadrillée, de vérifier qu’il n’y a pas de déformation de l’image).

 

Résultat : 10 divisons  sont reportées sur le dessin par un segment de  20 mm, soit deux fois plus grand que le dispositif d’origine.

 

 

nachet

 

 

  chambre1

 

 

chambre2